Linux MINT 19 « Tara » Édition MATE – Installation et premières impressions

Linux MINT est une distribution libre et populaire pour ordinateur de bureau qui est disponible en deux branches, Linux MINT et LMDE

La branche principale est basée sur Ubuntu de Canonical et le projet maintient une deuxième branche basée sur Debian – un projet communautaire, nommée Linux Mint Debian Edition. Cette semaine, je vais vous parler de la dernière version du projet basée sur Ubuntu, Linux Mint 19 – nom de code Tara.

MINT 19 est disponible en versions x86 32-bits et 64-bits et est offerte en trois Éditions

  • Cinnamon : Un bureau convivial et ergonomique fait maison, idéal pour celles et ceux venant des fenêtres propriétaires à licence fermée
  • MATE : Un bureau à la mode de feu Gnome 2 et nettement amélioré
  • Xfce : Un bureau nécessitant peu de ressources système, idéal pour les machines à puissance contenue

Chacune de ces trois saveurs est configurée pour ressembler et agir à peu près de la même manière et est généralement livrée avec les mêmes logiciels et applications, la seule différence significative étant l’environnement de bureau utilisé.

MINT 19 est basée sur Ubuntu 18.04 LTS (long term support) et sera maintenue pendant cinq ans incluant les mises à jour de sécurité.

La nouvelle version comporte également un certain nombre de changements et d’améliorations significatives.

Par exemple, MINT inclut désormais une nouvelle Fenêtre de bienvenue (désactivable) qui s’exécute lorsque l’utilisateur se connecte et un Guide de l’utilisateur lui montrant les étapes qui doivent être effectuées immédiatement après l’installation du système d’exploitation. Le Gestionnaire de mises à jour de MINT installe maintenant toutes les mises à jour logicielles par défaut, c’est à dire sans aucun filtre. Auparavant, le Gestionnaire de mises à jour pouvait être utilisé pour filtrer les mises à niveau logicielles risquées, mais cela a été abandonné en faveur des Instantanés (snapshots) du système d’exploitation réalisés avec TimeShift. TimeShift, un Gestionnaire de snapshots est inclus par défaut et j’en parlerai plus tard. La documentation du projet indique également que MATE inclut désormais le support des moniteurs HiDPI (High Dots Per Inch).

Une caractéristique intéressante qui mérite d’être mentionnée est que MINT supporte toujours le cryptage du répertoire utilisateur (/home). Cela peut ne pas sembler un gros progrès puisque les versions précédentes du système d’exploitation l’ont inclus dans le passé. Ce qui le rend remarquable, c’est qu’Ubuntu a supprimé le cryptage du répertoire utilisateur en faveur du cryptage du disque dur entier et, à la suite de cela, la plupart des distributions basées sur Ubuntu ne supportent plus le cryptage du seul répertoire personnel. MINT est une exception rare qui a conservé la fonctionnalité et elle peut être activée au moment de l’installation.

Linux Mint 19 — The application menu

Dans cet article, j’ai décidé d’essayer l’édition MATE de MINT 19 pour les systèmes 64-bits.

L’image ISO téléchargée était de 1,8 Go. L’amorçage à partir de la clé USB Live a rapidement fait apparaître le bureau MATE avec une disposition à un seul Tableau de bord. Le tableau (bandeau) est placé au bas de l’écran avec le Menu des applications, quelques icônes de lancement rapide et la barre d’état du système. Il y a quelques icônes sur le bureau pour ouvrir le Gestionnaire de fichiers et lancer le Programme d’installation du système sur le disque dur. En utilisant ce bureau Live, je n’ai pas eu de surprise, pas de pop-ups et pas de Fenêtre de bienvenue.

♦ Installation

MINT utilise le Programme d’installation du système Ubiquity, hérité d’Ubuntu.

L’Installeur graphique commence par nous demander de sélectionner notre langue préférée dans une liste. Nous sommes ensuite invités à confirmer la disposition de notre clavier. L’écran suivant nous donne la possibilité d’installer des logiciels tiers tels que des micrologiciels non-libres, Flash et des codecs multimédia. Nous avons alors la possibilité de partitionner notre disque dur automatiquement ou nous pouvons diviser le disque manuellement en utilisant le Gestionnaire de partition (GParted) intégré d’Ubiquity. J’ai pris l’approche manuelle et trouvé que le Gestionnaire de partition était très simple avec un support offert pour une large gamme de systèmes de fichiers, incluant ext2, ext3/4, XFS, JFS et Btrfs. J’ai choisi de configurer mon système avec un volume Btrfs avec l’intention d’utiliser plus tard les snapshots TimeShift. Les deux derniers écrans nous demandent de sélectionner notre fuseau horaire à partir d’une carte du monde et de choisir un nom d’utilisateur et un mot de passe pour nous-même. L’écran de création de compte offre la possibilité de chiffrer le dossier personnel de l’utilisateur, une option que Ubuntu a abandonnée dans sa dernière version. L’installeur a rapidement terminé son travail (environ 20 minutes) et a proposé de redémarrer l’ordinateur. MINT, comme sa distribution mère, offre un processus d’installation facile qui nécessite très peu d’interaction ou de connaissances de l’utilisateur.

♦ Premières impressions

MINT 19 démarre avec un Écran de connexion graphique où nous pouvons nous connecter à notre compte pour démarrer une nouvelle session du bureau MATE. Lorsque nous nous connectons, une Fenêtre de bienvenue apparaît et affiche un bref message d’accueil. Les onglets dans l’Écran de bienvenue nous donnent accès aux actions de première diffusion suggérées (créer un instantané du système d’exploitation, télécharger des mises à jour logicielles, installer des pilotes tiers, ajuster les paramètres système via le Panneau de contrôle et lancer le logiciel). D’autres onglets dans la Fenêtre de bienvenue nous fournissent des liens vers la Documentation du projet, les Notes de version, le Forum de support et le Canal IRC. La fenêtre de bienvenue présente une mise en page propre et agréable et j’apprécie l’inclusion d’instructions de première exécution suggérées car elle prend en charge l’une des premières questions que les nouveaux utilisateurs sont susceptibles de se poser lors de l’installation d’un système d’exploitation:

Linux Mint 19 — The Welcome window

Le bureau MATE par défaut de MINT à un thème argent – gris avec un fond d’écran sombre. C’est un look assez propre qui évite les distractions. Un de mes soucis avec l’aspect du bureau est que les boutons par défaut (ou choisis) dans les fenêtres de dialogue ne se détachent pas. Cela rend difficile de voir quel bouton dans une boîte de dialogue de confirmation est sélectionné. Ma seule autre plainte était que, comme beaucoup d’autres distributions, la session de bureau de MINT se verrouille rapidement, bloquant l’utilisateur après seulement cinq minutes de session et sans entrée. Je trouve ce délai trop court et le change rapidement dans le Panneau des paramètres de la distribution. Sinon, j’ai aimé la façon dont MINT met en place le bureau MATE. La session a été réactive et le bureau aéré.

Le Menu des applications de MINT est divisé en trois volets principaux : les Favoris, les Catégories de logiciels et le Lanceur. Il y a aussi une Boîte de recherche pour les personnes qui veulent passer à un programme spécifique. Le menu combine une navigation arborescente classique avec des options de recherche et des signets modernes. Je pense que c’est une combinaison utile.

♦ Mises à jour et TimeShift

Par le passé, MINT adoptait une approche des mises à jour logicielles où l’utilisateur pouvait sélectionner les nouvelles mises à jour à installer en fonction d’un système de classement de sécurité (de 1-sûr à 5-risqué). Les paquets logiciels qui avaient été testés et jugés sûrs obtenaient un bon classement (1/5), les paquets connus pour causer des problèmes étaient classés médiocrement (5/5), la plupart des logiciels se situant au milieu (+/- 3/5). Grâce à ce système, le Gestionnaire de mises à jour de MINT permettait à l’utilisateur de contrôler s’il préférait la stabilité (en évitant les mises à jour susceptibles de casser le système) ou la sécurité (protection contre les attaques extérieures). Bien que cette approche ait été très utile, en particulier pour les nouveaux utilisateurs qui ne savaient pas comment résoudre un problème avec un nouveau noyau Linux ou une mise à jour d’un pilote de carte graphique, la possibilité de retenir les mises à jour de sécurité risquait d’être critique-critiquée.

Peut-être en partie à cause de la critique mais aussi des risques réelles, MINT 19 a cessé de classer les mises à jour avec le nouveau comportement par défaut du Gestionnaire de mise à jour étant maintenant d’installer tous les nouveaux correctifs logiciels. Le Gestionnaire de mises à jour peut même être configuré pour télécharger automatiquement et appliquer toutes les nouvelles mises à jour périodiquement, cette décision appartient uniquement à l’utilisateur. Pour se prémunir contre une rupture potentielle du système, il est conseillé à l’utilisateur d’utiliser un outil appelé TimeShift pour prendre des instantanés réguliers du système d’exploitation. Ces instantanés TimeShift ne sont pas pris par le Gestionnaire de mise à jour, mais peuvent être configurés pour être pris automatiquement une fois par jour ou par semaine ou par mois ou un autre intervalle de temps défini par l’utilisateur.

Linux Mint 19 — Adjusting update settings

TimeShift peut être trouvé dans le Menu de l’application ou lancé depuis la Fenêtre de bienvenue. L’application TimeShift commence par nous guider à travers un assistant d’installation. Nous pouvons choisir de faire des sauvegardes d’archives de fichiers en utilisant l’utilitaire « rsync » ou nous pouvons créer des snapshots au niveau du système de fichiers si nous avons installé le système sur un volume Btrfs (ce que j’ai fait). TimeShift nous permet de décider à quelle fréquence prendre des instantanés et combien d’instantanés du système d’exploitation conserver. Lors de l’utilisation de Btrfs, nous pouvons décider d’inclure le sous-volume « /home » dans nos instantanés, ce qui en fait une option de récupération pratique si nous supprimons un document. Les instantanés TimeShift sont stockés localement et seront perdus si le disque de l’ordinateur est endommagé ou corrompu. Utiliser un disque extérieur est une excellente alternative.

J’ai testé la création, l’utilisation et la récupération à partir de snapshots Btrfs. Ils fonctionnent, mais avec quelques avertissements nécessaires. Tout d’abord, le seul moyen simple de restaurer un instantané consiste à utiliser l’application TimeShift. Cela signifie que si TimeShift fonctionne (et que le système démarre), la restauration des fichiers prend deux clics de souris et est merveilleusement facile. Cependant, si le système ne démarre pas ou si TimeShift est endommagé, nous devons disposer d’un autre moyen de monter et de travailler avec le volume Btrfs, tel qu’un support Live (clé USB ou CD). Les snapshots Btrfs ne peuvent pas être démarrés à partir du menu de démarrage, comme avec openSUSE, mais les noyaux Linux plus anciens sont accessibles depuis le menu de démarrage, ce qui devrait nous permettre de récupérer de la plupart des problèmes potentiels liés aux mises à jour.

Enfin, je pense qu’il est intéressant de noter que la recherche d’un fichier et la restauration d’un fichier à partir d’un snapshot Btrfs sont faciles dans la plupart des cas via l’interface de TimeShift, mais nous rencontrons un problème si notre répertoire personnel est crypté. Les liens qui provoquent normalement le montage d’un volume chiffré ne fonctionnent pas dans un snapshot Btrfs, ce qui signifie que la restauration de fichiers spécifiques à partir d’un snapshot Btrfs nécessite un travail manuel assez important. L’annulation d’un instantané complet est facile, mais le sauvetage de fichiers spécifiques cryptés nécessite un travail manuel en ligne de commande dans un Terminal.

Linux Mint 19 — Scheduling TimeShift snapshots

Dans l’ensemble, je pense que TimeShift et la nouvelle approche des mises à jour est probablement une bonne chose. Et j’aime à quel point il est facile de créer, de nettoyer et de restaurer des instantanés entiers. Cependant, ces instantanés ne sont pas une panacée et devraient être utilisés avec une autre méthode de sauvegarde à l’esprit, une qui sauvegardera les fichiers utilisateur sur un disque dur distant (ou amovible). Heureusement, il existe un autre utilitaire de sauvegarde pour les utilisateurs, que je vais aborder plus tard.

♦ Gestionnaire de logiciels (Logithèque)

L’utilitaire principal d’installation et de suppression de logiciels sur MINT s’appelle « mintInstall ». C’est un gestionnaire de logiciel avec un look moderne qui commence par montrer à l’utilisateur une collection d’applications populaires ou « Choix de l’éditeur ». Sous les éléments en vedette les catégories que nous pouvons parcourir et, près du haut de la fenêtre, il y a une boîte de recherche que nous pouvons utiliser pour localiser les applications par leur nom. En cliquant dans la liste sur un programme une page de description complète du logiciel s’affiche avec des captures d’écran et des critiques fournies par les utilisateurs. Un nouveau logiciel peut être installé en un seul clic de souris.

L’utilitaire mintInstall va également localiser et travailler avec les paquets de logiciels Flatpak (système de virtualisation d’applications exécuté dans un bac à sable). Les empaquetages Flatpak obtiennent leur propre catégorie et apparaissent dans les recherches. Quelque chose que mintInstall fait mieux que la plupart des autres gestionnaires de logiciels, il est clairement indiqué quand un logiciel est un Flatpak. Il le fait en mettant le nom du référentiel Flatpak à côté du nom de l’application. Par exemple, une recherche du lecteur multimédia VLC renvoie « VLC » pour le paquet Deb (Debian) classique et « VLC (Flathub) » pour le Flatpak.

Linux Mint 19 — Browsing available software in mintInstall

Le Centre de logiciel a bien fonctionné pour moi et mon seul reproche était la façon douteuse dont les informations de taille sont affichées ou estimées pour les Flatpaks. Par exemple, le lecteur vidéo Minitube Flatpak affirme qu’il faudra un téléchargement de 772 Mo pour obtenir le paquet, mais n’utilisera que 335 Ko d’espace disque. En réalité, Minitube a utilisé près de 2 Go d’espace disque !

MINT n’est pas fourni avec la prise en charge des paquets Snap (d’Ubuntu) activée par défaut, mais nous pouvons installer la prise en charge de Snap en installant le paquet « snapd » à partir des dépôts de la distribution.

MINT est aussi livré avec le Gestionnaire de paquets Synaptic pour les personnes expérimentés qui veulent travailler avec des paquets individuels au lieu d’applications. Synaptic a fonctionné pour moi et fournit un moyen assez simple de gérer les paquets de bas niveau et les dépôts.

♦ Applications

Linux MINT 19 est livré avec un ensemble assez standard d’applications libres et populaires. En parcourant le menu de l’application, nous affichons le navigateur Web Firefox, le client de messagerie et de messagerie instantanée Thunderbird, le client IRC HexChat et le client BitTorrent Transmission. La suite bureautique LibreOffice est fournie avec le programme de manipulation d’images GIMP (GNU Image Manipulation) et quelques visionneuses d’images/photos. Rhythmbox est disponible pour lire des fichiers audio pendant que Xplayer et VLC Media Player lisent des vidéos et bien d’autres choses. J’ai opté pour l’installation de paquets tiers au moment de l’installation et j’ai pu lire tous les fichiers multimédias prêts à l’emploi.

MINT embarque un certain nombre d’autres outils utiles, y compris un clavier à l’écran, un gestionnaire d’archives, un dictionnaire et la version 7.3 de la collection de compilateurs GNU. L’utilitaire Redshift, installé par défaut, ajuste la température de couleur de l’affichage en fonction de l’heure du jour. En creusant plus loin, nous trouvons que MINT lance le logiciel d’initialisation « systemd » et la version 4.15.x du noyau Linux.

Auparavant, j’ai mentionné que MINT fournit un utilitaire de sauvegarde conçu pour l’archivage des fichiers d’un utilisateur plutôt que des instantanés de l’ensemble du système d’exploitation. L’utilitaire de sauvegarde s’appelle mintBackup et il est capable de créer des archives de fichiers dans le répertoire personnel d’un utilisateur, ainsi que de sauvegarder une liste d’applications installées sur le système. Cette dernière fonction simplifie la migration de nos programmes installés vers un autre ordinateur. J’ai testé mintBackup et trouvé que les archives qu’il fait sont de simples fichiers « .tar » avec la date du jour incluse dans le nom de fichier pour faciliter l’indexation. J’aime mintBackup car il permet d’enregistrer une copie de nos fichiers en quelques clics de souris et pratiquement aucune étape de configuration.

Linux Mint 19 — Creating backups and enabling the firewall

♦ Matériel

J’ai commencé par essayer MINT dans un environnement VM VirtualBox. MINT s’est bien comporté et était stable dans l’environnement virtuel, mais n’a pas pu utiliser la résolution en plein écran de mon ordinateur hôte. Pour contourner cette limitation, je suis allé dans le gestionnaire de pilotes de MINT qui répertorie les pilotes de matériel tiers que nous pourrions trouver utiles. Les modules VirtualBox ont été répertoriés dans le gestionnaire de pilotes et installés avec succès. Il y avait cependant un effet secondaire: l’installation de modules VirtualBox a entraîné la suppression du paquet de la fenêtre de bienvenue (mintwelcome). La fenêtre de bienvenue semble être la seule fonctionnalité qui ait été supprimée lorsque les Add-ons VirtualBox sont installés.

Lors de l’exécution sur un ordinateur physique MINT a très bien fonctionné. Le bureau était réactif, tout mon matériel a été détecté et le système d’exploitation était stable. Le seul hic que j’ai rencontré en exécutant MINT sur mon bureau était que, lorsque j’ai démarré à partir du média Live pour la première fois, le bureau MATE n’a pas fini de se charger. Le panneau MATE est apparu, mais pas le menu de l’application ni les icônes du bureau. Mon clavier a fonctionné, mais pas la souris. Tuer la session de bureau en appuyant sur la combinaison Ctrl-Alt-Backspace a relancé la session MATE et tout a bien fonctionné à partir de là.

Une fois que MINT a été installée, j’ai trouvé que le fait de cliquer et de faire glisser les fenêtres autour du bureau faisait dériver les fenêtres derrière le pointeur de la souris, glissant un peu comme si elles étaient tirées sur une corde. Le mouvement de la fenêtre pourrait être rendu plus vif en ajustant les paramètres des effets visuels dans le panneau de contrôle.

MINT n’a utilisé qu’environ 6,6 Go d’espace disque pour une nouvelle installation et la connexion au bureau MATE nécessitait 360 Mo de mémoire RAM.

Linux Mint 19 — The settings panel

♦ Conclusions

J’ai été très heureux cette semaine de lancer et d’utiliser Linux MINT 19.

La distribution m’a donné des performances supérieures à la moyenne, une empreinte mémoire vive relativement faible et une interface utilisateur conviviale. Tout mon matériel a été supporté, j’ai aimé la collection d’applications par défaut et la distribution était très facile à mettre en place. La nouvelle fenêtre d’accueil est un bon ajout. Je pense que cela facilitera les choses pour les utilisateurs débutants à la recherche de conseils pour se lever et courir du bon pied.

Je dois aussi lever mon chapeau au Centre logiciels de MINT, c’est peut-être le premier gestionnaire de logiciels que j’ai rencontré qui rend le travail avec les paquets Deb traditionnels et les paquets Flatpak portables transparents tout en signalant clairement que les Flatpaks sont différents.

Au début, j’étais sceptique quant à la nouvelle approche du Gestionnaire de mises à jour pour appliquer toutes les mises à jour sans aucun filtre. Avec l’ancienne approche des mises à jour classées par MINT, il était facile de configurer la distribution pour être plus stable pour la famille et les amis. Avoir toutes les mises à jour de sécurité disponibles c’est bien, mais quand je fournis un support technique pour les nouveaux utilisateurs GNU/Linux, je suis plus concerné par une mise à jour du noyau qui casse le système que la possibilité qu’un exploit noyau distant traverse leur pare-feu. (Le premier se produit semi-régulièrement avec d’autres distributions, ce dernier n’est jamais arrivé à ma connaissance.) Il est trop tôt pour dire si l’effet global de ce changement sera bon ou mauvais pour les gens que je soutiens techniquement. Cependant, je dirai que j’aime la façon dont TimeShift s’intègre à Btrfs. Avec la plupart des problèmes de mises à jour, je serai capable de démarrer un ancien noyau Linux et de revenir à un instantané antérieur de TimeShift, ce qui pourrait s’avérer être un compromis approprié; équilibrer la sécurité améliorée avec un processus de récupération assez simple.

Parlant de TimeShift, alors qu’il a quelques limitations en ce qui concerne le transfert d’instantanés à un autre ordinateur et il est difficile de travailler avec les répertoires personnels cryptés, sinon TimeShift est un moyen merveilleusement amical de sauvegarder le système d’exploitation. Je suis heureux de voir que MINT supporte les instantanés TimeShift et Btrfs, à mon avis plus de distributions devraient faire de ces technologies une priorité.

La sélection de logiciels par défaut de MINT est sympa. J’aime que l’équipe sélectionne les applications les plus performantes et les plus conviviales par rapport aux programmes qui utilisent une boîte à outils ou un design spécifique. Le look par défaut est assez attrayant sans être trop distrayant. Personnellement, j’aimerais un thème plus sombre, mais c’est assez facile à changer.

Au début, il y avait quelques petites choses qui m’ont ennuyé (déclencher l’économiseur d’écran heureux, effets visuels de fenêtre), mais ceux-ci ont été facilement réparés et une question de préférence personnelle plutôt que des bugs. Je ne pense pas avoir rencontré de problèmes sérieux durant mes essais. Il n’y a eu aucun problème de performance et aucun obstacle à la réalisation du travail à accomplir. Utiliser Linux MINT 19 a été une expérience agréablement douce et sans problème pour moi.

Alors, à vous de l’essayer maintenant !

♦ Matériel utilisé pour cette revue

Mon équipement de test physique pour cette revue était un ordinateur de bureau HP Pavilon Serie P6 avec les spécifications suivantes:

  • Processeur : Dual-core 2.8GHz AMD A4-3420 APU
  • Stockage : Disque dur Hitachi 500 Go
  • Mémoire : 6 Go de RAM
  • Mise en réseau : Carte réseau filaire Realtek RTL8111
  • Affichage : Carte vidéo AMD Radeon HD 6410D

♦ Source

Cet article est la traduction de l’original • Review: Linux Mint 19 par • Jesse Smith publié le 2/07/2018 sur • DistroWatch.com.